2-Premières réactions
Par Jacques Favier le lundi, juillet 16 2012, 23:59 - Lien permanent
Je suis heureux de voir que ce blog compte déjà quelques réactions. Pour mon livre, on m'avait mis en garde: je n'aurais pas 10 lecteurs. J'en ai eu des centaines. Je pense que l'intérêt pour notre patrimoine motive un public plus large qu'on ne le croit généralement et qu'il est créateur de liens multiples... y compris amicaux!
Grâce à la page "nos maisons" les Sérifontainois sauront où est la maison qui battait (et qui ne bat plus). Quant à la page sur le cimetière, elle m'a valu une nouvelle visite sur place, pour rassurer une Sérifontainoise exilée sur la tombe de sa famille.
Dans les jours qui viennent, j'attacherai les échos que la presse veut donner à mon initiative.
Aujourd'hui je vourais souligner une démarche intéressante, découverte dans l'Eclaireur daté du 11 juillet : déposer ses archives, ou ses collections, en Mairie. Je connais les collectionneurs, je les aime bien, je partage leur vice (presque) inoffensif. Je les vois bondir: donner ma collection!
Donner, peut-être pas. Léguer, pourquoi pas? Savez-vous que plusieurs collections consacrées au passé de Sérifontaine ont déjà disparu? brûlées par les héritiers (et il s'agit d'un nom célèbre) , jetées à la benne, ou simplement abandonnées à la moisissure... Et quand il ne s'agit que de cartes postales ... cela augmente la valeur des autres collections. Mais il y a aussi des collections de vieux journaux, des albums photographiques, des lettres de soldats, des cahiers de classe, des bibliothèques d'histoire régionale...
Regardez l'article qui m'a fait réagir, cela ne se passe pas sur une autre planète.
Evidemment il faudrait disposer d'un local agréable où déposer, consulter et exposer les reliques du passé. J'y reviendrai.
Commentaires
Quand je viens à Sérifontaine où j'ai passé les 23 premières années de ma vie et que j'ai quitté depuis 41 ans, je constate que je connais plus de monde dans le cimetière que dans le village!!! Inexorablement le temps s'écoule.Dans mon enfance j'ai bien souvent entendu parler du four à chaux que cite Madame Bréau dans vote page sur "nos maisons", c'était quelque chose de mystérieux.
DB
Plus mystérieux encore il y a l'ancien four à chaux, entre le lieu-dit "les Petits Buts" et le tombeau gaulois.
Il devait déjà être en fonction au début du 19ème siècle, voire avant la Révolution. Il est aujourd'hui envahi par les ronces, mais pas trop dur à trouver. Il semble qu'il y en ait eu un second appartenant, vers la fin du 19 ème à M. Delafolie et situé sur la route de Gisors à Sérifontaine. Je ne crois pas - mais je peux me tromper - que ce soit celui de la rue Ambroise Croizat, qui fut le dernier en fonction. Le dernier chaufournier y fut, entre 1953 et 1965,George Bréau dont la femme tenait le "Chien qui fume".
Petite rectification car ce que vous écrivez semble prêter à confusion : mes parents ont tenu ensemble "le Chien qui fume" et ont exploité ensemble la carrière de marne et fabriqué la chaux, c'est-à-dire que ma mère travaillait aussi dur qu'un homme, qu'elle tapait à coup de pioche dans le mur de marne pour en faire des morceaux qui étaient ensuite entassés dans des wagonnets, lesquels étaient remontés du fond de la carrière jusqu'au four.
A propos des" fours à chaux". Celui de la rue Parmentier (qui monte vers le Coudray-Saint-Germer) dont on n'a pas parlé a dû cesser de fonctionner au début du siècle dernier. Julien Carbonnier qui habite en face en est la mémoire vivante; il s'en souvient parfaitement et lorsqu'il a vu surgir la construction du lotissement des 6 maisons récemment il s'est demandé si des problèmes d'effondrement n'allaient pas surgir....
Il y a quelques jours le père d'une des propriétaires m' informé que des éboulements avaient eu lieu.
La mairie s'est rendue sur place et il semblerait que le promoteur n'est pas commandé une étude des sols... Affaire à suivre.
CV
Ce que vous m'apprenezm'intéresse à plus d'un titre et j'y reviendrai.En tout cas cela montre que ce qui est enfoui dans la mémoire ne demande qu'à refaire surface! une leçon de l'histoire qui peut s'avérer coûteuse! JF