12- En passant par Saint Germer

Un passage par l’Office de Tourisme de Saint-Germer de Fly m'a permis de mettre la main sur deux publications récentes.

D’abord, et c’est une grande nouvelle, le Tome 2 de La Boutonnière de Bray , tout juste imprimé. Il faut vraiment rendre hommage à la jeune Société Historique du Pays de Bray qui compte déjà presque deux cents membres, et à son moins jeune mais étonnement dynamique Président, Monsieur Michel Mille. Loin des publications officielles, leur démarche pour faire connaître et aimer un Pays de Bray à la fois normand et picard, dans la diversité de ses paysages, la richesse de son histoire, la complexité de son identité est tout à fait remarquable et fructueuse.
la Boutonnière de Bray tome 2

Ce second livre, dans la veine du premier, se lit un peu dans le désordre, au gré des intérêts de chaque lecteur. C’est un livre découverte, pas un traité austère. Il n’en est pas moins érudit.

Ayant eu l’honneur d’être sollicité, je signale donc tout de suite que j’ai contribué à cette oeuvre, par un article intitulé volontairement Sérifontaine, en marge du Bray. Comme il ne s’agit pas ici d’engagement politique, et que le papier m’était généreusement offert, on y trouvera une description nuancée des relations contradictoires entre notre petite cité du Vexin et le Pays ou plutôt les Pays de Bray. J'en parle un peu au pluriel, car on s’aperçoit vite que si Sérifontaine a (évidemment) des attaches brayonnes, c’est tout autant avec Gournay, pour faire simple, qu’avec Lachapelle-aux-Pots.

La seconde littérature trouvée à Saint-Germer est donc la nouvelle lettre de Mme Nadège Lefebvre Ceci nous renvoie à la politique. Désormais je tâcherai,dans la mesure du possible, de scinder mes interventions. Ici, sur le blog Un Patrimoine Commun , ce qui tient de la réflexion sur l’identité de Sérifontaine, hier et aujourd’hui.

Pour ce qui est de son devenir, aujourd’hui et demain, donc de l’action ou de l’engagement politique, je publierai plutôt sur le nouveau site ouvert avec Anthony Auger à l’occasion de l’Assemblée Citoyenne du 12 décembre. Evidemment la réflexion en profondeur, en regardant loin vers le passé, et la projection vers un futur désirable, bien au-delà des enjeux et des postures pour 2014, ne sont pas sans rapport, mais il m’a semblé utile de distinguer.